Projet d'irrigation de Kpong : pionnier de l'agriculture durable
Le Programme de résilience des systèmes alimentaires (FSRP), avec le soutien de la Banque mondiale et de la CEDEAO, a signé un contrat de 22.5 millions de dollars pour moderniser le système d’irrigation de Kpong (KIS) dans la région du Grand Accra. Le projet, qui couvre environ 1,000 XNUMX hectares, s’inscrit dans le cadre d’un effort plus vaste visant à renforcer la productivité agricole, la sécurité alimentaire et les pratiques agricoles intelligentes face au climat au Ghana.
Philip Daniel Laryea, directeur des opérations du FSRP, a présenté les différentes composantes du projet lors d'une présentation sur le site. Le projet comprend la réhabilitation des infrastructures d'irrigation, la révision de la politique nationale d'irrigation du Ghana et l'élaboration d'un plan d'action stratégique quinquennal pour assurer une gestion durable des systèmes d'irrigation publics.
En outre, des études de faisabilité, des évaluations d’impact environnemental et social (EIES) et des évaluations de la sécurité des barrages sont en cours pour trois autres projets d’irrigation couvrant 2,000 20 hectares. Le développement des vallées intérieures occupe également une place importante, avec des études de faisabilité réalisées pour 7,000 sites de plaines inondables totalisant XNUMX XNUMX hectares.
Réalisations et objectifs futurs
Le projet KIS s’appuie sur les succès du Projet d’agriculture commerciale du Ghana (GCAP), qui a investi 62 millions de dollars pour réhabiliter 6,500 3,300 hectares de terres irriguées, dont XNUMX XNUMX hectares dans le cadre du programme d’irrigation de la rive gauche de Kpong (KLBIS). Dans le cadre du GCAP, la productivité du riz a atteint six tonnes par hectare. Avec l’initiative actuelle du FSRP, les parties prenantes visent à augmenter ce rendement à sept tonnes par hectare, démontrant ainsi une utilisation optimale des ressources.
Le projet vise également à réduire la dépendance du Ghana aux importations de riz en augmentant la production nationale. Selon le vice-président régional de la Banque mondiale pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale, Ousmane Diagana, la réalisation de ces objectifs pourrait réorienter les fonds vers des infrastructures essentielles tout en créant des emplois et en améliorant la sécurité alimentaire.
Défis et besoins financiers
Malgré les progrès réalisés, le programme FSRP nécessite 30 millions de dollars supplémentaires pour mener à bien tous les projets identifiés. Ce déficit de financement souligne la nécessité d'un soutien continu du gouvernement et de la communauté internationale pour atteindre le plein potentiel du programme.
Conséquences plus larges pour l’agriculture au Ghana
La modernisation du KIS sert de modèle pour l'intégration de techniques d'irrigation avancées à des pratiques agricoles durables. En améliorant les infrastructures, en favorisant la collaboration régionale et en encourageant l'investissement privé, le projet est sur le point de transformer le paysage agricole du Ghana.
L'aide de la Banque mondiale ne se limite pas à l'agriculture. Les efforts visant à réformer le secteur énergétique du Ghana, notamment la privatisation de la distribution d'électricité, visent à créer un cadre durable et inclusif qui profite aux consommateurs et attire les investisseurs.
La modernisation du système d’irrigation de Kpong, d’un montant de 22.5 millions de dollars, représente une étape cruciale dans l’évolution de l’agriculture ghanéenne. En mettant l’accent sur l’irrigation, les pratiques respectueuses du climat et la collaboration régionale, l’initiative FSRP répond aux défis urgents tout en jetant les bases d’un secteur agricole résilient et durable. Avec un financement adéquat et une innovation continue, le Ghana a le potentiel de devenir un leader régional de la production alimentaire et de la croissance économique.