L'honorable Marie-Claude Bibeau, ministre fédérale de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire Canada, a publié aujourd'hui la déclaration suivante:
« Les agriculteurs de l'Île-du-Prince-Édouard (Î.-P.-É.) mettent tout ce qu'ils ont dans leurs cultures et le gagne-pain de nombreuses familles dépend de cette industrie. Je sais que la perturbation du commerce due aux préoccupations des États-Unis concernant la verrue de la pomme de terre a touché la vie de tant d'Insulaires, des fermes familiales multigénérationnelles aux emballeurs, transformateurs, expéditeurs, etc.
« Ce qui aurait dû être une excellente année pour l'Île-du-Prince-Édouard – une récolte exceptionnelle et des conditions de marché favorables – s'est transformé en une année incroyablement difficile.
« Alors que le commerce rétabli avec Porto Rico apportera un soulagement à certains agriculteurs, la frontière reste fermée pour beaucoup. Nous savons qu'il reste encore du travail à faire, et c'est pourquoi nous continuerons de nous engager à tous les niveaux avec le Américains pour rétablir davantage le commerce des pommes de terre de l'Île-du-Prince-Édouard vers les États-Unis. Malheureusement, nous en sommes arrivés au point où certaines des pommes de terre excédentaires commencent à être détruites.
«Grâce au plan d'intervention de la gestion des pommes de terre excédentaires, nous détournons autant de pommes de terre que possible vers les banques alimentaires, les usines de déshydratation, les transformateurs et d'autres marchés afin de minimiser la quantité de pommes de terre excédentaires qui doivent être détruites. Pour les pommes de terre qui ne peuvent pas être détournées, les producteurs recevront jusqu'à 8.5 cents la livre pour aider à couvrir les coûts de destruction des pommes de terre d'une manière écologiquement rationnelle. Je suis reconnaissant de l'aide du PEI Potato Board pour les ressources qu'il a consacrées à cet effort et pour son rôle de partenaire de livraison.
« Aux agriculteurs de l'Île-du-Prince-Édouard et à tous les Insulaires, sachez que nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour vous soutenir et rétablir le commerce. Je n'aurai pas de repos tant que la frontière américaine ne sera pas rouverte aux pommes de terre de l'Île-du-Prince-Édouard. »