«Le gel d'il y a un mois a eu un impact énorme sur les volumes de pommes de terre de primeur», explique Eric Delimbeuf de La Rebelle. L'entreprise basée sur l'île de Ré est spécialisée dans la commercialisation de pommes de terre de primeur. «Pour le moment, l'offre est très limitée. Dans le même temps, les pommes de terre de primeur sont très recherchées, il est donc compliqué de répondre à la demande.
La plupart des produits La Rebelle sont vendus à des restaurants haut de gamme. «Nous commercialisons nos produits via des intermédiaires, dont Les Vergers de St Eustache à Paris. La demande des restaurants est plus faible que d'habitude mais cela ne nous affecte pas vraiment car la récolte est plutôt faible.
Eric ajoute que la première campagne de pommes de terre dure un bon bout de temps. «C'est à notre avantage. Les champs qui ont été plantés un peu plus tard semblent prometteurs, mais les volumes n'arriveront que fin juin ou début juillet. »
Les prix restent très élevés pour cette période de l'année. Cependant, ils ne compensent pas le manque de volumes. «Bien payer les producteurs est un grand défi», explique Eric, ajoutant que La Rebelle n'achète jamais de produits d'ailleurs pour produire sous la marque.
Selon Eric, la qualité est bonne. «Le goût est l'une de nos priorités, et je dois admettre que, de manière inhabituelle, les pommes de terre peuvent parfois ne pas répondre aux attentes, mais la qualité reste au-dessus de la moyenne.»
Pour plus d’information :
Éric Delimbeuf
La Rebelle
www.pommedeterre-larebelle.fr